Écologie : 75 bons réflexes pour sauver la planète au quotidien

Nous visons sur une petite planète dont on peut faire le tour en 24h.

Aujourd'hui, on peut se déplacer et communiquer instantanément avec ses connaissances dans le monde entier.

Un battement d'aile de papillon à l'autre bout de la planète peut avoir des répercutions ici et maintenant sur notre environnement.

Autant de bonnes raisons pour développer notre fibre d'écolo-citoyenne. Alors, prête à agir pour le bien de la planète ?
 
Avoir une attitude écolo et des réflexes respectueux de l'environnement demande des efforts. Acquérir de nouvelles habitudes qui limitent l'impact sur la planète est accessible à toutes et à tous. Vous en trouverez une foule d'exemples dans les pages qui suivent.

Pour prendre conscience de la gravité de la situation, on peut noter que selon l'Agence Internationale de l’Énergie, la terre ne peut absorber que 1,7 tonnes de carbone (CO2) par habitant par an, soit au total l'équivalent par personne de 2 vols A/R Paris/Biarritz (40 fois moins pour ces mêmes déplacements effectués en train). Faites les bons choix !

 

NUMÉRIQUE

1 • Je conserve aussi longtemps que possible les équipements numériques et j'achète des produits reconditionnés (l'ordinateur et le mobile les plus écologiques sont ceux qui ne sont pas fabriqués).

2 • Je limite l'usage de la 4G et je privilégie le podcast plutôt que le streaming.

3 • J'évite d'utiliser le cloud pour stocker mes fichiers et j'utilise un disque dur externe pour sauvegarder mes données.

4 • Je limite l'usage de la box en écoutant la radio et en regardant la télévision par les ondes hertziennes.

5 • Je vide régulièrement mes boîtes mails (mais reçus, envoyés, brouillons...) et je programme le vidage automatique de la corbeille.

6 • Pour l'envoi de fichiers volumineux, je passe par un lien de téléchargement gratuit (Wetransfer) plutôt que de joindre les pièces à mon mail.

7 • Dans mes réponses aux mails reçus qui contiennent des pièces jointes, je supprime les pièces jointes avant l'envoi.

ÉLECTRICITÉ

1 • J'utilise des ampoules basse tension (LBC). Elles consomment cinq fois moins d'énergie et dans le miroir, elles sont plus avantageuses pour le teint et je consomme de préférence des énergies renouvelables (solaire, éolienne).

2 • J'éteins les appareils électriques au lieu de les laisser en mode veille (24H de veille équivalent à 3H de consommation). En utilisant une multi-prises avec interrupteur, c'est très facile et  je ne laisse pas la lumière allumée quand je quitte une pièce. Les meubles n'ont pas peur du noir.

3 • J'utilise des instruments photovoltaïques (calculatrice, chargeur multi-batterie...) qui fonctionnent sans piles et se chargent avec la lumière du jour ou la lumière électrique quand je suis dans une pièce éclairée.

4 • Je baisse le thermostat de 1°C et c'est 7 % d'énergie consommée en moins et je coupe le chauffage quand je ne suis pas là. Les meubles supportent la fraîcheur sans broncher.

5 • Je règle mon chauffe-eau sur 60°C - ça évite de se brûler et limite la consommation d'énergie - et je fixe la température de la machine à laver sur eau froide ou tiède. Le linge est aussi bien lavé et c'est trois fois plus économique que l'eau très chaude.

6 • Je dégivre régulièrement mon réfrigérateur - ça diminue sa consommation d'électricité avec une économie peut aller jusqu'à 30 % - et avant de partir en vacances, je débranche le réfrigérateur souvent vide pour l'occasion (de même que le congélateur) et je coupe le ballon d'eau chaude et toutes les sources de consommation électrique inutiles.

7 • Je mets toujours un couvercle sur les casseroles pour cuire les aliments ou faire bouillir de l'eau, ça chauffe plus vite et c'est plus économique.

8 • En cas de canicule, plutôt que d'utiliser un appareil climatiseur, je ferme les fenêtres et les volets ou les rideaux pendant les heures chaudes de la journée. Cela réduit considérablement la montée de la température. J'ouvre les fenêtres uniquement la nuit pour rafraîchir l'intérieur.

9 • Je vérifie l'étiquette consommation de l'électroménager que j'achète et je privilégie le label A.
 
 

1 • Pour permettre le traitement et la récupération, je trie mes déchets. En France, le tri est encore sommaire, avec 3 couleurs de référence : dans la poubelle à couvercle jaune, je jette les flacons en plastique, cannettes, petit électroménager, journaux, magazines et emballages en carton ; dans la poubelle à couvercle blanc, je me débarrasse des bouteilles, bocaux et tout ce qui est en verre ; et dans la poubelle verte, je ne jette que les déchets organiques (épluchures, restes de repas...)

2 • Les piles et les batteries usées sont extrêmement dangereuses pour l'environnement. Je les dépose dans un récupérateur ou une déchetterie et j'utilise de préférence des piles rechargeables. De nombreuses marques en proposent. Duracell garantit ses piles rechargeables pendant 5 ans et elles peuvent être rechargées jusqu'à 400 fois.

3 • Je ne jette aucun médicament dans la poubelle. Ils sont très polluants. Que la date de péremption soit dépassée ou non, je les rapporte chez mon pharmacien.

4 • J'imprime les feuilles recto-verso ou j'utilise les verso du papier imprimé en bloc-notes.
 
 

1 • J'utilise des sprays mécaniques plutôt que des bombes aérosols.

2 • J'aère les pièces en ouvrant les fenêtres au moins 15 minutes chaque jour pour renouveler l'air et le purifier. 

3 • Je me sers des plantes pour dépolluer mon intérieur : 
- ficus dans le séjour contre la pollution électrique et la fumée; 
- palmier rhapis pour capter les émanations des produits ménagers dans la cuisine; 
- fougère de Boston, fraîche et non allergisante, excellent humidificateur d'air, elle est recommandée pour la chambre des enfants; 
- azalée et palmier bambou dans la salle de bain pour lutter contre le benzène des produits de soins. 

4 • Je plante des arbres. Six arbres peuvent absorber environ une tonne de dioxyde de carbone au cours d'une vie (80 ans).

5 • Je ne jette  pas les restes de peinture ou d'acétone qui polluent l'environnement dans la nature. Je les apporte à la déchetterie. 

7 • Pour éviter que ma boîte aux lettres ne soit remplie de prospectus, j'ai collé dessus un sticker "STOP à la PUB". 

1 • Je prends des douches plutôt que des bains. La consommation d'eau est bien moins importante (30 litres environ au lieu de 80).

2 • Je change le joint du robinet qui fuit. Au goutte à goutte, 120 litres d'eau peuvent être gaspillés par jour.

3 • J'opte pour une chasse d'eau à double débit. Elle libère 3 ou 6 litres d'eau au lieu de 9 litres pour la version classique.

4 • J'installe un mitigeur ou un économiseur d'eau à tous les robinets de la maison. L'économie d'eau peut aller jusqu'à 50 % sans que le jet ne perde de sa puissance. 

5 • Faire pipi quand on est dans sa douche, c'est économiser les litres débités par la chasse d'eau à chaque fois qu'on la tire.
 
 

1 • J'évite les produits chimiques et je reviens aux produits naturels ou écologiques pour l'entretien de la maison. Le vinaigre blanc est économique et très efficace contre le calcaire, le bicarbonate de soude peut servir de poudre à récurer et il neutralise les mauvaises odeurs.

2 • Pour tous les savons liquides (gel douche, shampoing, liquide vaisselle, savon pour les mains...), je conserve l'ancien flacon que je remplis de nouveau produit à moitié ou aux 2/3, selon sa concentration, et je complète avec de l'eau. Le savon dilué sera plus facile à utiliser, aussi efficace et plus économique.

3 • Pour se laver les mains, j'utilise le bon vieux savon qui dure 3 fois plus longtemps qu'un flacon de produit liquide tout en étant plus parfumé et 2 fois moins cher.

4 • Pour laver le linge courant, peu sale et sans tache, à l'eau tiède, je me sers des noix de lavage indiennes, une lessive naturelle bio, produite par les "arbres à savon" dans certains états des Indes, qui lave le linge en douceur et respecte l’éclat des couleurs.

5 • J'utilise un chiffon plutôt que les lingettes à jeter. Elles produisent 3 à 5 fois plus de déchets que les produits traditionnels.
 
 

1 • Je porte autant que possible des vêtements en matières naturelles dont la fabrication est respectueuse de l'environnement. La plupart des matières dites "techniques" comportent des nanoparticules issues de la pétrochimie qui polluent l'environnement.

2 • En mode et décoration, je fais des trouvailles et des bonnes affaires très fashion dans les vide-greniers et les dépôts-vente - l'offre aujourd'hui est foisonnante. 3 • J'achète moins mais j'achète mieux. Je préfère m'offrir une belle pièce qui durera longtemps plutôt que d'acheter plusieurs vêtements bas de gamme à la finition douteuse et qui ne passeront pas la saison.

4 • Je boycotte les meubles ou les articles de décoration réalisés avec du bois exotique protégé (le teck, l'azobé, le moabi). La surface d'un terrain de football de forêt disparaît toutes les 2 secondes dans le monde. Je vérifie toujours la provenance du bois et je préfère le certifié FSC (le label Forest Stewardship Council certifie que ce bois est issu de forêts à gestion durable). 

5 • J'utilise des peintures écologiques pour décorer la maison ou de la peinture à l'eau non toxique.

6 • Je m'adonne aux loisirs créatifs. Je bricole. D'un coup de peinture, je fais du neuf avec du vieux.

7 • Je tricote et je customise mes vêtements pour les updater et leur donner une nouvelle vie en m'inspirant des idées des créateurs de mode.
 

1 • Je cuisine avec des fruits et des légumes de saison - ils ont meilleur goût et coûtent moins cher - et je prépare autant que possible des plats en plus grande quantité à conserver et à réchauffer.

2 • Je décrète pour les repas un jour par semaine sans viande ni charcuterie. 1 kg de viande, c'est 20 kg de céréales + 20 000 litres d'eau pour alimenter et abreuver l'animal. (*)

3 • Je choisis les éco-labels et j'évite de manger du poisson ou du poulet d'élevage. Tous les élevages intensifs sont des sources de pollution grave.

4 • Je consomme des biens alimentaires de productions locales. Le transport d'aliments sur de longues distances pollue énormément la planète.

5 • Je boycotte les OGM. Ils ne font que limiter les pesticides mais coûtent cher aux petits producteurs, à l'environnement et on ne connaît pas les effets négatifs qu'ils peuvent provoquer.

6 • Plutôt que d'acheter de l'eau en bouteille coûteuse et dont l'acheminement pollue, je bois l'eau du robinet éventuellement bouillie, en infusion, en tisane ou en thé chaud ou glacé.

7 • Je limite ma consommation de plats préparés. Ils sont rarement équilibrés d'un point de vue alimentaire et les plats industriels avec tous leurs additifs et conservateurs polluent l'environnement


(*) Selon l'Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture, la production de protéines animales engloutit 70% des ressources agricoles, occupe 30% des terres émergées et consomme 45% de l'eau mondiale (Télerama 14/10/2009.)
 
 

1 • Pour faire mes courses, j'ai toujours mon cabas, mon sac pliable ou mon caddie avec moi. Je n'utilise pas de sacs en plastique.

2 • Je n'achète pas de mono-doses et je privilégie les recharges pour les produits qui le proposent. J'ai mes propres petits flacons que je remplis de produit si je dois voyager.

3 • J'achète autant que possible des produits alimentaires en vrac (thé, céréales,...) que je transvase dans de jolis pots décoratifs étanches. Cela réduit considérablement les déchets d'emballage.

4 • Je vérifie que les emballages des produits que j'achète sont recyclables. Cette mention est à présent obligatoire. Les packagings fantaisie, en plastique, polluent et ne sont pas recyclables. Il existe pour les salades et les packs d'œufs des contenants fabriqués à base de végétaux. C'est écrit dessus.

5 • J'évite les produits sur-emballés. Ce n'est qu'un système marketing qui pollue et n'apporte rien de plus au produit.
 
 

1 • Je boycotte les "Black Friday" et je respecte la "Journée mondiale sans achat", le dernier samedi de novembre. Lancée au Canada en 1992, c'est une journée pendant laquelle je ne dépense absolument rien, pour vivre mieux avec moins. Le leitmotiv : arrêter le shopping compulsif inutile et jouir des satisfactions qu'offre la vie gratuitement. Cette diète de shopping peut s'accompagner d'un délestage progressif de biens accumulés et superflus.

2 • Je n'achète pas "pour acheter". Je remplace le lèche-vitrine par une pause dans un parc et si j'ai envie de me faire plaisir, je m'offre plutôt un bon repas.

3 • J'économise le papier et je gère mes comptes en ligne.

4 • Je remplace les disques d'ouate à démaquiller par un kit de carrés démaquillants lavables vendus avec une trousse de rangement et un filet de stockage pour le lavage (Kit Eco Belle Emma - www.tendances-emma.fr).

5 • Je consulte l'observatoire indépendant créé pour permettre d'évaluer le niveau de "Greenwashing" des publicités (blanchiment des produits par les marques sous de faux arguments écolo). http://observatoiredelapublicite.fr
 
 

 

1 • Pour les petites distances, je prends les transports en commun (bus, métro) ou je marche, et dans les villes qui le proposent, j'utilise les vélos ou les voitures mis au service des usagers pour les trajets de proximité. Le coût est limité et il n'y a plus de problème de parking.

2 • Pour les grandes distances, je voyage de préférence en train . Si je dois prendre l'avion, je paie une contribution pour le CO2 émis sur urgenceclimat.org ou actioncarbone.org).
Ex: le voyage Paris/Biarritz A/R émet par personne 400 kg de CO2 en avion et 10 kg en train.

3 • En voiture, j'adopte une conduite responsable : je prends mon temps, je roule à vitesse modérée et sans brusquerie. Je profite mieux ainsi du paysage et la voiture consomme nettement moins d'essence. Si je suis à l'arrêt plus de 2 minutes, j'éteins le moteur.

4 • Je n'utilise pas l'air conditionné de la voiture qui augmente considérablement la consommation. S'il fait chaud, je baisse les vitres et j'installe des pare-soleil.

5 • Je renonce aux 4/4 et autres véhicules tous terrains - ils consomment souvent jusqu'à 40% d'essence en plus - et je choisis un véhicule propre (électrique ou hybride) pour moins consommer et moins polluer.

6 • En circuit randonnée, je ne sors pas des chemins et des sentiers tracés pour éviter d'abîmer les sols et la végétation.

7 • Si j’effectue des trajets réguliers en voiture ou des déplacement longs même occasionnels en France ou à l’étranger, j'utilise ou je propose si possible du co-voiturage.
www.covoiturage.fr.

8 • Pour un voyage en long-courrier, je choisis le vol direct plutôt que celui avec escales. Ce sont les décollages qui sont les plus polluants.

9 • En vacances, j’utilise les moyens de transports locaux non polluants : circuits à dos d’âne plutôt qu’en Quad, ballade en pirogue plutôt qu’en bateau à moteur… et je prends les transports en commun plutôt qu’un taxi ou une voiture de location. 
 
 

1 • Quand je voyage, je privilégie l'écotourisme. Il respecte le patrimoine et les cultures locales et il est soucieux de la protection de la flore, la faune.

2 • Je respecte la nature. Où que je sois, je ne jette pas des déchets dans la nature ou n'importe où.

3 • Si le séjour a lieu en hiver ou dans une région froide, je n'en profite pas pour surchauffer. Ce n'est pas parce que c'est inclus dans le prix que cela pollue moins.
 
 

1 • Je pense à la légende amérindienne du colibri racontée par Pierre Rabhi, essayiste et agriculteur bio :
2 • J'ai conscience que la planète terre est en danger et que chacun des gestes écologiques que je m'efforce d'avoir peut contribuer à la protéger. 
 

3 • J'apprends aux enfants à respecter la nature et l'environnement et j'applique la consigne "faites passer !"