La Crète, sa beauté sauvage et ses vestiges historiques à découvrir

Sauvage et paisible, légendaire et secrète, la plus grande des îles grecques s'illumine au printemps de couleurs vives et embaume de parfums sous la brise vaporeuse des mers égéenne et méditerranéenne qui l'enserrent.
 

Dès les beaux jours, la voie rapide qui relie les flamboyantes villes historiques de la côte nord de la Crète a des allures de "yellow quick road", bordée tout le long de myriades de billes jaunes de mimosas. Plus tard dans la saison, les fleurs roses des oléandres prendront la relève.

Passages obligés lors d'un court séjour en Crète, les cités historiques de Réthymnon, Cnossos et Héraklion racontent le temps où l'île était à l'apogée de sa puissance.
 
Aujourd'hui, Réthymnon a le charme d'une cité antique dont l'architecture est marquée par les occupations vénitienne et ottomane. Dans les ruelles animées qui mènent à la majestueuse forteresse, amusez-vous à repérer les sculpturaux frontispices des portes vénitiennes et les balcons clos en bois de l'époque ottomane, en surplomb de la rue, pour voir sans être vu(e).
 

Dans cette cité, oscillant entre Venise et Babylone, en vous dirigeant vers le petit port, faites une pause à la taverne Hasika (La Grèce en miniature, Agias Varvaras, 11-13), déguster de délicieux mezzés, des crêpes farcies de fromage arrosées de miel, le tout accompagné de vin local, avant d'y siroter un des meilleurs cafés frappés de l'île.

Plus à l'est, à quelques kilomètres de la côte, se dressent les vestiges de la légendaire cité antique de Cnossos. À l'âge de bronze, se dressait ici la capitale de la Crète, épicentre de la civilisation minoenne qui dominait alors en mer Égée et, en son cœur, un vaste palais associé à la légende du roi Minos (voir encadré : mythologie en bref).

Parmi les vestiges mis au jour à Cnossos et les reconstitutions - certaines controversées - vous admirerez notamment la salle du trône aux murs de gypse et d'albâtre, un chapiteau supporté par des colonnes crétoises en bois rouge (voir photo), des cornes de taureaux géantes en pierre, signe de prospérité, des fresques de tauromachie...

Pour l'anecdote, c'est à cette cité millénaire que l'histoire crétoise attribue la naissance des sols carrelés de pierres plates, des premières toilettes avec tout à l'égout et de bien d'autres antiques innovations à découvrir.

Le site archéologique de Cnossos bénéficie d'un micro climat assez venteux et reçoit plus d'un demi-million de visiteurs par an avec une forte affluence en été.

À la fin de votre séjour en Crète, incrustées dans les versants aux éboulis de calcaire dorés qui bordent la route vers l'aéroport, les roches de schiste écarlates et vermeilles scintilleront sous les rayons du soleil pour saluer votre passage et vous donner envie de revenir.

Le groupe Tui, numéro 1 mondial du voyage et leader sur le marché français du tourisme s'est fait une spécialité des séjours all inclusive en Crète avec 3 clubs Marmara et 2 clubs Lookéa sur l'île, dont le Club Lookéa Bali Paradise à Bali (en Crète) qui a fêté en 2019 ses 20 ans.
 
En arrivant de l'aéroport par la route, vous remarquerez de loin, à flanc de colline, les tuyaux colorés des toboggans d'eau géants du Club Lookéa Bali Paradise, qui plongent vers la grande piscine en bord de mer. Les chambres et les pavillons sont entourées d'un parc botanique planté de plus de 150 variétés différentes : ficus, oliviers, caroubiers, bougainvilliers…

Cet ensemble hôtelier, comme la plupart des clubs Tui de Crète, se distingue par son implication environnementale, garantie par plus d'une dizaine de certifications dont le "Travelife Gold". 450 m2 de panneaux solaires sont installés sur les toits de l'hôtel. Selon les chiffres communiqués, la consommation moyenne par jour et par personne au Club Lookéa Bali Paradise ne dépasse pas 8 Kw/h, soit la dépense en électricité d'un sèche-cheveux pendant 5 heures.
 
À ne pas manquer, au lever du jour, la beauté époustouflante du soleil qui rougeoie de tout son éclat au pied de la colline et sur les rochers affleurant à la surface de la mer dans la baie de Bali.

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Dans la mythologie grecque, Minos, né en Crète, avait pour père Zeus et pour mère Europe. Roi de Crète, il épousa Pasiphaé et ils eurent ensemble huit enfants dont l'héroïne racinienne Phèdre.

Selon le mythe, pour montrer sa puissance, Minos demanda au dieu Poséidon de faire surgir de la mer un taureau pour l'offrir en sacrifice. Devant la beauté du taureau blanc, Minos décida de l'épargner, provoquant la colère de Poséidon qui se vengea en suscitant chez Pasiphaé des sentiments pour le taureau. De leurs amours naquit le Minotaure, à corps d'homme et tête de taureau. A la demande de Minos, Dédale construisit un labyrinthe pour enfermer le monstre.

Vainqueur des Athéniens, Minos exigea que sept garçons et sept filles d'Athènes soient livrés en tribu au Minotaure tous les ans. Le fils du roi d'Athènes, Thésée, fut tiré au sort. Avec l'aide d'Ariane, amoureuse de lui, il pénétra dans le labyrinthe, tirant un fil qui lui permit de retrouver la sortie après avoir réussi à tuer le Minotaure.

Tenant Dédale pour responsable de la fuite de Thésée, Minos fit enfermer l'architecte et son fils Icare dans le labyrinthe. Ils parvinrent à s'enfuir avec des ailes fabriquées par Dédale mais Icare périt pour s'être approché trop près du soleil qui fit fondre la colle de ses ailes.