Il était une fois un monde parfait
Autre grande pourvoyeuse de frustrations et de zizanie dans les ménages : la publicité. Soyons claire, elle n'est pas le reflet réaliste de nos comportements, elle met en scène nos désirs cachés.
Les hommes de la planète pub font la cuisine et le ménage sans sourciller. Ils s'inquiètent de la qualité des couches-culottes de bébé, le changent en un tour de main avec le sourire. Ils s'arment d'une serpillière pour faire miroiter le sol pendant l'absence de leur moitié et l'enlacent à son retour pour quelques pas de valse.
On n'en demande pas tant.
Beaux, bronzés, musclés, attentionnés, câlins, toutes les tâches qui empoisonnent notre existence de femme, ces hommes-là les assument sans état d'âme. Et même les revendiquent.
De quoi loucher d'un œil malveillant sur les abdos avachis et les charentaises de notre Adonis, plus habile à manier la télécommande du téléviseur que le torchon.
Les femmes de la planète pub, on aimerait bien leur ressembler : filiformes, sportives et toujours un teint lisse d'adolescente.
Soyons lucides, passé la trentaine, on peut boire des hectolitres d'eau, manger des tombereaux de yaourt pas acide et se tartiner de sérum et de crème matin, midi et soir, on n'offrira jamais qu'une pâle copie ravinée de ces modèles inaccessibles.
Ces mirages visuels, ils agissent comme des images subliminales. Ils défilent devant notre regard absent mais s'incrustent progressivement dans l'inconscient.
Malgré la distance abyssale entre la réalité et l'idéal que l'on nous déclare accessible, on veut y croire. Nous, cet idéal on arriverait à l'atteindre si nos Jules arrêtaient de jauger nos efforts d'un sourire narquois. Décidément, on ne peut plus se comprendre. Ni s'entendre.
>>> dans le secret des alcôves
>>> le hard sort du ghetto
>>> il était une fois un monde parfait
>>> le meilleur après le pire
< retour introduction
Les hommes de la planète pub font la cuisine et le ménage sans sourciller. Ils s'inquiètent de la qualité des couches-culottes de bébé, le changent en un tour de main avec le sourire. Ils s'arment d'une serpillière pour faire miroiter le sol pendant l'absence de leur moitié et l'enlacent à son retour pour quelques pas de valse.
On n'en demande pas tant.
Beaux, bronzés, musclés, attentionnés, câlins, toutes les tâches qui empoisonnent notre existence de femme, ces hommes-là les assument sans état d'âme. Et même les revendiquent.
De quoi loucher d'un œil malveillant sur les abdos avachis et les charentaises de notre Adonis, plus habile à manier la télécommande du téléviseur que le torchon.
Les femmes de la planète pub, on aimerait bien leur ressembler : filiformes, sportives et toujours un teint lisse d'adolescente.
Soyons lucides, passé la trentaine, on peut boire des hectolitres d'eau, manger des tombereaux de yaourt pas acide et se tartiner de sérum et de crème matin, midi et soir, on n'offrira jamais qu'une pâle copie ravinée de ces modèles inaccessibles.
Ces mirages visuels, ils agissent comme des images subliminales. Ils défilent devant notre regard absent mais s'incrustent progressivement dans l'inconscient.
Malgré la distance abyssale entre la réalité et l'idéal que l'on nous déclare accessible, on veut y croire. Nous, cet idéal on arriverait à l'atteindre si nos Jules arrêtaient de jauger nos efforts d'un sourire narquois. Décidément, on ne peut plus se comprendre. Ni s'entendre.
>>> dans le secret des alcôves
>>> le hard sort du ghetto
>>> il était une fois un monde parfait
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